Il y en a qui vous tolèrent jusqu’à ce que vous enfreigniez les
limites que leur vulnérabilité religieuse leur impose. Je me doutais
bien que commettre trois chroniques sur le comportement
islamo-conservateur d’une catégorie d’Algériens qui ne supporte pas que
l’on remette en cause son idéologie ferait imparablement réagir.
Violemment même ! Mais peu importe. Le droit de défendre ses points de
vue est indiscutable. Celui de dire les choses comme on les pense et la
liberté de s’opposer à la bigoterie ambiante qui tente d’imposer ses
rites, aussi. Une tendance autoritaire nocive au particularisme de
celles et ceux qui s’en démarquent individuellement ou collectivement.
L’asservissement que prônent les fossoyeurs de la liberté, sans admettre
que l’on puisse en débattre, est un dangereux associé. Un allié qui n’a
pas son équivalent, lorsqu’il devient urgent de rappeler aux
récalcitrants ce qu’ils risquent à trop s’écarter des lignes qui dictent
l’interdit. Je le dis, parce que la belle et jeune actrice Shirine
Boutella, pour ne pas la nommer, dont j’ai défendu, précédemment, la
liberté de mener sa vie privée et professionnelle comme elle l’entend, a
déjà une réputation enviable à plus d’un titre. Elle n’a, franchement,
pas besoin de nous pour lui refaire une réputation ou pour protéger et
défendre l’épanouissement auquel elle travaille, impunément ailleurs.
Loin de toutes ces âmes crasses improvisées en porte-parole d’une pensée
contestable. Les gardiens zélés d’une sinistre philosophie, pareils aux
prêcheurs qui m’écrivent ou à ceux qui s’emparent des réseaux sociaux,
pour se soulager d’une colère à faire frémir ceux qui ne sont pas
prévenus contre leurs ripostes.
Des snippers maladroits, sauf lorsqu’ils ont pour consigne d’égorger, qui peinent tant à marcher droit, mais s’autorisent à veiller à ce que rien ne vienne contrebalancer la doctrine à laquelle ils associent le «progrès» dont ils se réclament. Je n’avais pas l’intention de partager le message. Pas question d’offrir une tribune à des imams formés sur le tas. Des «religieux» dont la chasteté mentale puise son tonus dans le refoulement d’un besoin coupable.
M. B.
Des snippers maladroits, sauf lorsqu’ils ont pour consigne d’égorger, qui peinent tant à marcher droit, mais s’autorisent à veiller à ce que rien ne vienne contrebalancer la doctrine à laquelle ils associent le «progrès» dont ils se réclament. Je n’avais pas l’intention de partager le message. Pas question d’offrir une tribune à des imams formés sur le tas. Des «religieux» dont la chasteté mentale puise son tonus dans le refoulement d’un besoin coupable.
M. B.