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Contre l’embargo américain, Huawei a un plan !

L’embargo américain pèse lourd sur Huawei, le constructeur chinois n’a plus droit, depuis un certain temps, à Android, aux semi-conducteurs et autres. C’est pour cette raison que Huawei prévoierait de céder la fabrication des smartphones à d’autres partenaires chinois, à travers un système de licence. Cette solution semble être légitime, reste à savoir si elle est applicable, et quelle serait la réaction de Washington.
Pour rappel, l’embargo américain date du 15 mai 2019, à l’ère de Trump qui avait signé un décret qui «interdit aux entreprises américaines de s'équiper auprès de fournisseurs étrangers jugés à risque, comme Huawei». À partir de cette décision, le constructeur chinois s’est vu privé d’un grand nombre de ses partenariats stratégiques, comme Google et des fournisseurs de composants, dont TSMC. Les conséquences des sanctions américaines ont eu des répercussions immédiates sur les résultats de 2019 estimés à plus de 10 milliards de dollars, selon le cabinet Counterpoint.
L’arrivée de Biden au pouvoir n’a pas arrangé les choses pour Huawei. Au cours de ce mois, le Président américain a signé «le Secure Equipment Act, une nouvelle loi visant à extirper encore un peu plus du réseau américain les équipements télécoms pouvant représenter une menace pour la sécurité intérieure». Cette loi fut votée à l’unanimité par le Sénat fin octobre. Ce texte va empêcher notamment la FCC (Federal Communications Commission) de donner de nouvelles licences à des sociétés comme Huawei et ZTE, toutes deux black-listées aux États-Unis pour des soupçons de relations proches avec Pékin et le Parti communiste chinois.
Sans ces licences délivrées par la FCC, les équipements 5G des deux marques citées ne pourront pas être commercialisés sur le marché américain.

Huawei se débrouille
Pour minimiser les conséquences des sanctions américaines, Huawei a dû commencer par se détacher de Honor, en novembre 2020, pour que l’entreprise indépendante puisse profiter des services Google et tout ce qui va avec.
La question qui se pose, désormais, est de savoir si Honor fait partie de la stratégie du système de licence, conçue par Huawei pour que la jeune entreprise puisse reprendre des designs faits par son ex-maison-mère, tout en n’étant pas black-listée aux États-Unis. Même s’il n’est pas impossible que Honor subisse une éventuelle sanction américaine. Le but de Huawei, à travers le système de licence, est que des tiers puissent obtenir les composants indispensables auprès des fournisseurs avec lesquels Huawei n’est plus en mesure de collaborer. Selon Bloomberg, la firme envisagerait de s’appuyer sur les lignes de production de l’entreprise China Postal and Telecommunications Applicances Co (PTAC) — il s’agit d’une entité détenue par l’État chinois.
Ainsi, Huawei prévoirait d’accroître d’une manière significative la production de smartphones. Pour éventuellement dépasser les 30 millions de livraisons en 2022, en vendant les appareils produits en interne et aussi ceux qui sont fabriqués par ce genre de partenariats.
A. F.
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