Le passage à l’électrique pourrait détruire des dizaines de milliers
d’emplois chez Volkswagen, d’après Herbert Diess, PDG du groupe.
L’industrie automobile tire la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois. Le passage à l’électrique va coûter des emplois. Dans certains pays, la filière automobile évoque la possible destruction de 300 000 emplois d’ici à 2035. Mais récemment, Herbert Diess, le PDG du groupe Volkswagen, a estimé de son côté que 30 000 emplois pourraient disparaître au sein du groupe.
Lors d’une réunion interne du groupe, Herbert Diess a évoqué le futur tout électrique du champion allemand. D’après lui, les coûts de production risquent d’exploser dans les prochaines années, ce qui menacerait un emploi sur quatre au sein de la marque Volkswagen. D’après le Handelsblatt, journal allemand qui révèle l’affaire, «une suppression de 30 000 emplois est possible».
D’autres sources préfèrent tempérer les déclarations d’Herbert Diess : «il n’y a pas de scénario concret», d’après un porte-parole. «Une suppression de 30 000 emplois est absurde.»
Toujours est-il que le message est le même que celui porté par le reste des constructeurs : l’abandon du thermique va se payer au niveau des emplois. Avant d’en arriver là, Volkswagen se prépare à une profonde réorganisation de son site historique de Wolfsburg, dans le cadre d’un projet Trinity censé concurrencer Tesla.
L’ensemble de ce projet devait être discuté lors d’une grande réunion le 12 novembre, avec, à la clé, l’annonce d’un grand plan pluriannuel.
L’industrie automobile tire la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois. Le passage à l’électrique va coûter des emplois. Dans certains pays, la filière automobile évoque la possible destruction de 300 000 emplois d’ici à 2035. Mais récemment, Herbert Diess, le PDG du groupe Volkswagen, a estimé de son côté que 30 000 emplois pourraient disparaître au sein du groupe.
Lors d’une réunion interne du groupe, Herbert Diess a évoqué le futur tout électrique du champion allemand. D’après lui, les coûts de production risquent d’exploser dans les prochaines années, ce qui menacerait un emploi sur quatre au sein de la marque Volkswagen. D’après le Handelsblatt, journal allemand qui révèle l’affaire, «une suppression de 30 000 emplois est possible».
D’autres sources préfèrent tempérer les déclarations d’Herbert Diess : «il n’y a pas de scénario concret», d’après un porte-parole. «Une suppression de 30 000 emplois est absurde.»
Toujours est-il que le message est le même que celui porté par le reste des constructeurs : l’abandon du thermique va se payer au niveau des emplois. Avant d’en arriver là, Volkswagen se prépare à une profonde réorganisation de son site historique de Wolfsburg, dans le cadre d’un projet Trinity censé concurrencer Tesla.
L’ensemble de ce projet devait être discuté lors d’une grande réunion le 12 novembre, avec, à la clé, l’annonce d’un grand plan pluriannuel.
