Après une carrière en demi-teinte, le Renault Kadjar doit rattraper le retard accumulé sur ses rivaux.
Ses performances commerciales pour le moins timides ont amené les responsables du groupe français à revoir la copie de ce SUV qui, finalement, n’a pas su convaincre. Au cours de l’année 2021, seuls 9 000 exemplaires ont été vendus contre son compatriote et non moins concurrent direct, le 3008 de Peugeot qui, lui, s’est écoulé pour la même période, à 44 000 unités. L’écart est énorme mais Luca de Meo, DG de Renault, compte beaucoup sur cette nouvelle génération qui changera certainement de nom pour l’occasion.
La première génération du SUV était, pourtant, destinée à de meilleurs horizons. Et pour cause, il s’était fortement inspiré de l’argumentaire à succès de son cousin, le Dacia Duster. Plutôt apprécié en début de carrière, il s’est vite fait rattraper par le succès d’autres concurrents. Le Kadjar II va donc revoir sa recette et adopter un style en accord avec les dernières nouveautés de la marque française.
On retrouve donc une face avant possédant une personnalité cette fois-ci bien affirmée. La signature lumineuse descendant jusqu’au bas du pare-choc devrait être conservée, tout comme cette calandre noire floquée du nouveau logo Renault. La partie arrière pourrait aussi recevoir un bandeau lumineux dans le même style afin d’affiner l’ensemble. Il ne devrait toutefois pas céder à la mode des SUV «coupé», laissant ainsi de la place à l’actuel Arkana.
Les dimensions devraient être plus généreuses que sur la mouture actuelle, longue de 4,49 m. Pour profiter à l’habitabilité de la voiture bien sûr, mais aussi pour s’éloigner du positionnement du nouveau Nissan Qashqai (4,42 m), basé sur la même plateforme.
Le prochain Kadjar pourra donc compter sur des dessous tout neufs.
La plateforme CMF-C, issue de l’alliance Renault-Nissan, fait appel à de l’aluminium ou du composite en majeure partie.
Cela permettra, espérons-le, d’abaisser le poids et de rendre ce pachyderme un peu plus dynamique sur la route.
Côté motorisations, le SUV fera vraisemblablement appel au bloc essence 1.3 TCe micro-hybridé, en 140 et 160 ch, en boîte manuelle ou automatique CVT. Transmission à variateur donc mais aussi la présence d’un système 4X4, de plus en plus rare sur ce segment.
Des versions hybrides et hybrides rechargeables rejoindront aussi pour sûr la gamme du Kadjar.
