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Rubrique Contribution

Les enjeux prioritaires pour l’Algérie de demain

Par Amine Kherbi (*)
Les deux prochaines décennies constitueront la phase la plus cruciale du développement de l’Algérie durant ce XXIe siècle. Elles marqueront le tournant le plus décisif pour le devenir du pays. La gravité et la diversité des problèmes auxquels l’Algérie sera confrontée expliquent l’acuité avec laquelle est ressenti le besoin d’une vision à long terme et la cohérence dans l’action. Voilà pourquoi les choix que nous avons à faire pour l’Algérie de demain ne doivent souffrir aucune ambiguïté.
Nous devons voir les choses en face et prendre à bras le corps les véritables problèmes qui détermineront le futur de notre pays et ses choix stratégiques pour mieux accompagner les évolutions technologique, numérique et cognitive. Il s’agit d’organiser la société sur des bases renouvelées pour relever les défis des menaces réelles de déstabilisation qui pèsent sur le pays et créer les conditions d’une transition réussie vers l’Algérie nouvelle.
Qu’il s’agisse de la production et de la consommation, de l’éducation et de la culture, de la recherche et du développement technologique, de l’occupation de l’espace et des liens sociaux, de la démographie et des flux migratoires, de l’organisation économique et de la gouvernance politique, du stress hydrique et des chocs écologiques, des besoins de sécurité et de développement, nous devons nous placer dans une perspective d’avenir de l’Algérie et de ses atouts.
Des transformations et des adaptations sont en effet nécessaires pour conduire le changement. Nous devons penser les choses autrement en ayant en vue la valorisation des biens publics et des espaces collectifs de concertation, d’action et de culture. Il convient ici de marquer à cet égard l’importance croissante prise par la société civile, les syndicats et les organisations patronales dans l’élaboration et la mise en œuvre de projets de société.
Alors que nous avançons plus que jamais vers l’inconnu sans autre possibilité que d’adapter constamment nos savoirs et nos pratiques, nous avons besoin de recul et de survol pour mieux appréhender les enjeux du futur. Les enseignements des dix dernières années devraient être tirés afin de comprendre les blocages destinés à prolonger l’ordre ancien et qui ont retardé la prise de conscience des mutations du monde d’aujourd’hui et des grandes questions de demain.

Remettre en mouvement la société
Au cours des trois dernières décennies, la méfiance s’est généralisée dans la société algérienne sous l’effet de tant de promesses sans lendemain. À cela s’est ajoutée la recrudescence de la violence informelle, un laisser-aller en matière de gestion économique, d’organisation sociale et de protection de l’environnement alors que la corruption et l’emprise de la bureaucratie sur le processus décisionnel ont aggravé une situation elle-même préoccupante où les citoyens semblent manquer de repères clairs.
Inquiets pour leur avenir, les Algériens sont descendus dans la rue pour exiger le changement. Aujourd’hui, on tente de répondre à leurs attentes par l’application de simples règles de communication de crise avec l’espoir de mettre le système à niveau. Pour autant, seule une préparation forte permet de se doter de capacités d’intelligence stratégique favorisant des processus collectifs légitimes, crédibles et pertinents.
Dans une société moderne, apaisée, ouverte et efficace, des principes s’imposent pour garantir la participation des citoyens à la mise en œuvre de projets d’intérêt général. Il est nécessaire à cet égard de réaffirmer la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice et de la presse, la garantie des libertés individuelles et collectives, le droit d’association et de réunion. Les enjeux que nous devons aborder pour instaurer l’État de droit ne supportent plus la tricherie.
En tout état de cause, le courage politique doit venir à bout du spectacle démagogique qui encombre l’espace public depuis plusieurs années. La promotion de la démocratie participative, l’amélioration de la gouvernance, le renforcement de la cohésion sociale et l’essor de la sécurité économique sont à ce prix.
C’est dans cet esprit que doivent être lancées les réformes structurelles contribuant à créer l’environnement requis pour satisfaire les besoins de la collectivité. Il y a d’abord les réformes institutionnelles à parachever en dégageant les modalités d’ajustement des missions de l’État, en renforçant les pouvoirs du Parlement et en mettant en place de nouveaux cadres et espaces d’action publique et de gouvernance locale impliquant la société civile dans le processus politique.
Il est également nécessaire d’adapter le cadre institutionnel à une meilleure protection de l’économie nationale pour diversifier notre commerce extérieur, atténuer notre dépendance du secteur des hydrocarbures, favoriser la croissance industrielle et l’emploi ainsi qu’un partage plus équitable des fruits de la croissance. Cette protection de l’économie nationale doit être envisagée dans sa globalité et d’une manière dynamique. Elle doit se faire dans le cadre de la bonne gouvernance et d’une transparence accrue afin de mieux combattre les pratiques frauduleuses à l’origine de l’extension de la corruption et de la criminalité organisée.
Les dégâts causés à l’économie nationale par une bureaucratie mercantile sont considérables et la tâche pour y remédier relève de la gageure. Il est évident qu’une lutte efficace contre la corruption concerne toute la société. Le soutien de l’opinion publique et la mobilisation des organisations de la société civile et des organismes du secteur public sont déterminants pour éradiquer ce fléau.
Pour son efficacité, la poursuite de la lutte contre la corruption exige l’aménagement des instruments juridiques appelés à soutenir la mise en place du cadre institutionnel d’une économie de marché productive et l’amélioration du service public afin de favoriser son adaptation à de nouvelles missions, notamment dans le domaine de la sécurité économique. Cela requiert de nouvelles perspectives pour le pays et une stratégie lui permettant de réaliser ses ambitions avec succès.

Favoriser une politique d’aménagement du territoire active
L’aménagement du territoire est le talon d’Achille de la politique de développement du pays. Depuis des décennies, nous n’arrivons pas à créer les conditions générales d’une orientation des activités qui permette de les équilibrer sur le territoire de manière à en limiter la concentration dans le nord du pays et à valoriser les diverses régions en fonction de leurs vocations respectives, soit en revitalisant certaines d’entre elles soit en facilitant l’évolution d’autres.
Nous devons dès lors miser concomitamment sur l’extension des réseaux d’infrastructures et la constitution de pôles de compétitivité par la mise en réseau d’entreprises pour accroître l’attractivité du territoire, créer des emplois et renforcer la cohésion sociale.
Il convient de ne pas oublier non plus de prendre en compte l’impact de la politique de la ville et les formes d’urbanisme sur l’équilibre géographique. La contrainte qui résulte du cadre bâti traduit une certaine conception de la vie sociale que nous devons assumer. Il est clair à cet égard que notre politique de l’habitat doit être repensée de sorte que la construction de logements obéisse à des règles et principes conformes à notre système de valeurs, garantissant la vie en commun et la sécurité de leurs occupants.
Dans la majorité des cas, les contraintes issues de l’urbanisme s’imposent dans le long terme. C’est la raison pour laquelle il faudra veiller à mettre en place des mesures concrètes et pragmatiques d’incitation à une responsabilité citoyenne attentive à l’intérêt collectif. L’adoption d’un moratoire régulant et limitant la construction de logements collectifs sur la bande littorale est de ce point de vue indispensable. Une telle décision stratégique appelle des mesures, par nature différentes selon les lieux, qui doivent néanmoins s’intégrer dans un ensemble cohérent.
Il s’agit de favoriser une plus grande cohésion territoriale grâce à une nouvelle politique de la ville adaptée aux exigences d’un urbanisme rénové et d’une sécurité renforcée. Aussi, faut-il traiter le problème de l’urbanisation et la question de la résorption du déficit de logements en ayant en vue le droit du citoyen et une occupation de l’espace conforme à l’équilibre géographique des zones et de leur sécurité.(1)
C’est dans ce cadre qu’il faudrait envisager la possibilité de déplacer la capitale du pays vers une ville nouvelle des Hauts-Plateaux. Pour assurer la cohérence d’un tel projet et sa mise en œuvre harmonieuse, il importe de le considérer comme un élément important de la politique d’intégration, de prévention et de sécurité globale du pays.
Cela implique une nouvelle façon de concevoir le développement durable et les nombreux problèmes qu’il soulève pour assurer l’avenir des générations futures. De ce point de vue, le rôle à assigner à la décentralisation est crucial pour une répartition des activités productives juste et efficace et le développement des mécanismes collectifs de solidarité. Ce souci du moyen terme suppose aussi l’innovation quotidienne. Ainsi, le changement entraînera l’adhésion à une politique qui donne le primat à la cohésion sociale et à la satisfaction des besoins essentiels de la population.
Dès lors, les soucis d’harmonie, d’équilibre et de meilleure organisation de la vie pourront progressivement s’incorporer aux décisions économiques générales ou particulières. C’est cette géographie volontaire qui permettra de préciser les vocations et les niveaux d’équilibre des différentes régions où le repeuplement ou l’arrêt de l’émigration viendra compenser les handicaps des localisations. C’est dire que l’aménagement du territoire facilite les transitions, atténue les traumatismes dans une évolution économique et sociale particulièrement rapide.

Penser autrement le changement
La question du changement est l’enjeu majeur des prochaines années. La stagnation ou la fuite en avant n’ont jamais favorisé le progrès. À une époque où tout s’impose dans l’urgence, où la complexité des problèmes ne fait que croître, il n’est pas aisé de distinguer quels sont et seront les enjeux stratégiques.
Cependant, le temps n’est plus pour colmater les brèches, mais d’engager la véritable mutation du système. La nécessité d’une rupture systémique s’impose. Un tel choix aura à affronter une réalité politique et socioéconomique où l’inertie du modèle en vigueur continuera pour quelque temps encore à amplifier les situations de blocage et à aggraver les tensions et les déséquilibres.
Eu égard aux contraintes auxquelles le nouveau modèle fera face, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de régulation et des institutions fortes au service d’un État stratège, garant de l’intérêt général et de la sécurité nationale. Il n’y a pas de remède miracle pour opérer un changement profond. La valorisation de nos atouts ne suffira pas si nous ne sommes pas déterminés à mener à son terme l’entreprise de rénovation nationale.
Nous avons besoin de volonté politique et d’engagement pour conduire un changement conforme à l’État de droit et compatible avec une économie viable fondée sur la préservation de l’environnement, la biodiversité et les ressources naturelles disponibles.
Un nouveau modèle de développement est à promouvoir pour opérer une mutation profonde et globale de la production, de la consommation et de l’alimentation. Voilà pourquoi nous devons rendre compréhensibles l’économie du futur et le pacte social qui la rend possible.(2)
Vivre ensemble, c’est donc non seulement partager des valeurs communes mais également avoir une même vision de l’avenir. Cela suppose que nous devons nous interroger sur ce qui fait une société viable et dans laquelle chacun se sentirait reconnu dans sa dignité et de développer ses aptitudes personnelles.
Une société où ensemble nous prenons soin de notre avenir en valorisant les biens communs et en assurant la pérennité de notre identité collective commande la solidarité entre les générations et l’ouverture de nouvelles perspectives à la jeunesse afin de lui permettre de devenir un facteur de la transformation sociale en jouant un rôle plus grand dans la construction du pays.
Plus que jamais, nous devons prendre en considération la diversité et les variations des besoins des jeunes pour ce qui est de l’éducation, de la formation, de l’emploi, de la santé, des équipements publics, des transports, de la culture et des loisirs. Il faudra également miser sur la formation continue et encourager la formation anticipative au sein des entreprises pour soutenir leur insertion en exploitant les gisements d’emploi dans les nouveaux métiers des secteurs de l’environnement, de la culture et des services.
Dans le même esprit, la promotion de la femme doit être au cœur des politiques publiques afin d’améliorer sa condition et lui garantir la place qui lui revient au sein de la société.
À cet égard, il faut assurer une plus grande égalité hommes-femmes et faire en sorte que la nouvelle stratégie de promotion et d’insertion de la femme constitue une nouvelle avancée dans la protection de ses droits et sa participation effective à la vie politique, économique et sociale de la Nation.
Dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la communication et de la culture, des réformes s’imposent pour mieux relever le défi de la mondialisation. Ces chantiers doivent être revisités pour en faire les moteurs du changement à l’école, à l’université, dans les médias, les espaces publics, les lieux de culture, le monde du savoir. L’objectif est de lutter contre l’échec scolaire et d’enrayer la fuite des cerveaux afin de permettre à notre pays de posséder un tissu vivant et créatif indispensable à son développement durable et une meilleure insertion dans la mondialisation.
Sans reprendre ici les critiques pertinentes qui ont été faites sur les conceptions passées des réformes dans ces secteurs, il faut souligner l’importance du rôle nouveau qui résulte d’une démarche prospective mise en œuvre à travers la gestion stratégique du développement global. Cela signifie que les pouvoirs publics doivent assurer la cohérence des stratégies et veiller à l’adhésion de tous les acteurs aux mesures et actions appropriées dans ce cadre.

Refonder la politique économique
Le renouvellement des bases de la croissance est devenu un impératif catégorique pour l’Algérie. Le secteur des hydrocarbures ne pourra plus, à l’avenir, assurer à lui seul le financement en devises de l’économie nationale et des besoins sociaux. Il pourra en revanche être une locomotive de la restructuration industrielle, de la nouvelle insertion de notre pays à l’économie mondiale, de l’émergence de nouveaux rapports entre l’État et l’entreprise.
Ce secteur, par le développement de l’offre internationale de gaz et la relativisation de la part pétrole des exportations algériennes, dégagera des ressources qui s’apparentent davantage à des profits et de moins en moins à la rente.
Cependant, il est urgent de mettre en place un cadre institutionnel approprié pour réduire la dépendance des hydrocarbures, diversifier l’économie, améliorer la sécurité alimentaire, relever le défi des ressources en eau, promouvoir une industrie des services associés aux énergies renouvelables, au commerce et au tourisme. Il faut donc doter notre économie des instruments et dispositifs nécessaires à son redressement et à la création de la richesse.
En définitive, il faudra refonder la politique économique en lui donnant plus de prévisibilité et d’efficacité grâce à l’approfondissement des réformes structurelles et une meilleure organisation des activités productives afin de préserver les équilibres macroéconomiques et d’éliminer les distorsions microéconomiques.
Par ailleurs, il est nécessaire d’accroître les synergies entre les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et du commerce en privilégiant les stratégies novatrices et offensives pour satisfaire les besoins du marché intérieur et conquérir des parts de marché à l’international.
Au cours des prochaines décennies, l’Algérie demeurera fortement dépendante des importations pour la couverture de ses besoins alimentaires. Il faut souligner que cette dépendance est forte essentiellement pour les produits de base : céréales, huiles végétales, produits laitiers et sucre qui fournissent les ¾ de la ration énergétique. Le concept de sécurité alimentaire doit donc être précisé et recevoir un contenu concret.
Si l’autosuffisance alimentaire est tout à fait hors de portée, compte tenu de notre dotation foncière, la réduction de notre dépendance pour les produits de base peut être raisonnablement envisagée. Cet objectif devrait se traduire par une certaine priorité accordée aux céréales et légumes secs, à l’élevage bovin, à l’olivier et à l’arachide.
La politique agricole doit impérativement protéger et développer les ressources naturelles, notamment le sol et l’eau. La protection des écosystèmes doit figurer au rang des priorités des pouvoirs publics dont la responsabilité est de mobiliser les ressources aux fins de définir des modèles techniques aptes à favoriser le développement des cultures et des productions. Le système de formation, de vulgarisation et de recherche agronomique constitue l’axe principal d’une telle stratégie.
Au-delà des contraintes, il faudrait savoir anticiper une transformation de notre économie et la conduire intelligemment. Fondamentalement, il s’agit de modifier la structure des bases de la croissance de manière à la rendre compatible à moyen terme avec le développement durable.
Cette reformulation de notre stratégie de développement devrait avoir des effets positifs favorisant la concertation dans le cadre de rencontres régulières entre décideurs politiques, parlementaires, acteurs de la société civile, spécialistes économiques et scientifiques. Des états généraux de l’économie sont de ce point de vue plus que jamais d’actualité.(3)

Innover pour réussir la transition systémique
L’Algérie a besoin d’une économie innovante et d’une société créative qui sache apporter des idées neuves et développer un système en réseaux où entreprises novatrices, échanges locaux et services mobiles géolocalisés constitue la trame du tissu vivant et créatif des secteurs de la nouvelle économie.
Pour cela, nous devons recourir d’une manière croissante et efficace aux technologies de l’information et de la communication pour améliorer le système éducatif et de santé, le management de la recherche et de l’innovation, l’organisation des entreprises, la productivité de l’industrie ainsi que la qualité et le niveau des services. La faculté de s’adapter structurellement devient une condition importante du succès économique. L’interconnexion croissante de l’économie conduit à d’importants gains de productivité dans la production de biens mais également des services.
Une transition réussie passe par de nouvelles pratiques pour la répartition des activités productives, le développement des compétences, la formation continue, le recours aux énergies renouvelables et les politiques d’aménagement du territoire qui permettent de mieux exploiter les possibilités créées par les mutations économiques et sociales.
Cependant, la mutation vers la société de l’information exige des capacités d’adaptation très développées. Dans un monde qui se recentre et change, l’Algérie ne peut rester inerte ou sans défense. Elle doit se donner les moyens d’une ambition forte pour assurer une transition réussie vers un nouveau modèle de développement.
À chaque retournement de conjoncture, l’enjeu des choix stratégiques devient crucial. Le cadre retenu pour la mise en œuvre des politiques économiques et la manière dont les mesures sont combinées revêtent également une importance particulière. En outre, il y a de puissantes interactions entre les politiques macro-économiques, les politiques structurelles et les conditions de la sécurité économique. Sur ces questions, la poursuite de la réflexion s’impose pour mieux appréhender la complexité de l’environnement international dans laquelle doit se construire notre sécurité. De ce constat, il ressort que le défi à relever est d’effectuer le bon diagnostic sur la nature des menaces et les solutions pour les combattre dans un contexte changeant et évolutif. Aux conflits entre États a en effet succédé une diversification des acteurs, des objectifs et des moyens avec de nouvelles situations conflictuelles. La technologie occupe désormais une place primordiale dans l’appréciation des rapports de force. Cela est bien réel. Pour s’adapter aux exigences accrues de notre sécurité, le développement de nouvelles capacités technologiques doit peu à peu s’imposer. C’est ainsi que pourrait être assurée notre autonomie d’appréciation, de décision et d’action. L’essentiel n’est pas aujourd’hui de décrire précisément l’organisation et les moyens d’un futur système de veille stratégique mais bien de faire en sorte qu’on en accepte l’idée afin que la réflexion et l’action dans les domaines de la sécurité et du développement deviennent des enjeux vitaux pour l’avenir de notre pays.
A. K.

(*) Diplomate de carrière. Ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et ambassadeur dans plusieurs pays, il a été dans les années 70, 80 et 90 porte-parole et négociateur principal des pays en voie de développement pour les questions de matières premières, de financement du développement, d’industrie et de technologie. En 1993 et 1994, il a été membre du Conseil scientifique du groupe Algérie 2005 et président du groupe d’experts du Comité pour la protection de l’économie nationale.
Il est l’auteur de L’Algérie dans un monde en mutation : regards sur la politique économique, la sécurité nationale et les relations internationales et de Sur le toit du monde : Chroniques américaines, éditons Anep, 2018 et 2021.


Renvois
1) Voir Amine Kherbi : «Réflexions sur la politique de la ville, de l’habitat et de l’aménagement urbain», El Djazair.com N°118, novembre-décembre, 2018.
2) Idem, «Une nouvelle politique de développement pour l’Algérie»,
El Djazair.com n° 94, janvier-février 2016.
3) Voir aussi, «Plaidoyer pour des états généraux de l’économie»,
Le Soir d’Algérie, 13 août 2019.

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