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Pénurie d’huile de table Une situation inexpliquée, selon l’Apoce

La pénurie de l’huile de table observée depuis près d’un mois au niveau de l’est du pays a fini par atteindre son pic et gagner ces derniers jours la capitale. Cette désertion des étalages du produit de première nécessité, subventionné par l’État et dont le prix est réglementé et qui se présente comme une crise qui frappe de plein fouet les ménages, est perçue par l’Apoce comme une situation d’affolement due à l’approvisionnement sans modération des citoyens sous l’effet de la rumeur. Un état des lieux durant le week-end à Alger renseigne sur l’indisponibilité de l’huile de table. Le produit se raréfie chez le grossiste, témoigne-t-on.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - En effet, les détaillants, les supérettes et les petits commerces prennent la défense de leur source d’approvisionnement habituelle, les grossistes. 
La plupart d’entre les personnes questionnées s’accordent à dire que « le produit en question est disponible mais les quantités proposées sont loin de répondre à notre demande ». « Nous n’arrivons pas à nous approvisionner comme à l’accoutumée pour répondre à la demande de notre clientèle », rétorquent les détaillants, qui disent rejeter carrément la quantité proposée. 
Ce qui est à noter lors notre visite chez les détaillants de la capitale et dans la périphérie est que le produit manque depuis plusieurs jours. En effet, les étals sont désespérément vides. La situation prête à l’inquiétude puisque la ménagère se retrouve confrontée à une situation inédite. 
L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce) fait savoir que la tension sur l’huile de table a fait son apparition à l’est du pays suite à l’arrêt momentané de l’usine de production de Aïn M’lila. Mais avec la persistance de la pénurie, l’Apoce déclare avoir fait le constat et agi aussitôt en alertant les pouvoirs publics. 
Zebdi Mustapha, son président, l’explique ainsi : «L’association nationale des consommateurs, en agissant conformément à sa mission et aux prérogatives que lui confère la loi, n’a pas manqué de signaler au plus vite les dépassements qu’a générés la pénurie.» Bon nombre de PV ont été adressés aux directions de wilaya relevant du ministère du Commerce dénonçant les dépassements signalés par les consommateurs. Zebdi Mustapha évoque la disparition du produit, l’abus des prix mais aussi la vente concomitante qui est une «pratique commerciale illicite». 
«Des plaintes nous sont parvenues par le biais du numéro vert mis à la disposition des consommateurs faisant état de l’obligation d’acquisition de produits de nettoyage ou de denrées alimentaires », nous apprend-il. 
Et tout en concédant que la disparition subite de l’huile de table sur marché est un phénomène surprenant, il appelle à des poursuites contre les contrevenants. «C’est au ministère du Commerce de mener des enquêtes afin de déterminer les responsabilités », indique-t-il. Il juge, à cet effet, très graves les pratiques de rétention du produit, considérant l’acte comme étant un « crime » sévèrement puni par la loi.
Enfin, face à ce mouvement de panique provoqué par le manque de ce produit de large consommation chez les Algériens, l’Apoce qualifie d’« anormales » ces perturbations survenues sur les chaînes d’approvisionnement, au moment où le taux de la production nationale est demeuré « intact». 
Et pour cela, il appelle les autorités concernées par le marché de la consommation à lancer au plus vite une étude de marché qui devrait, selon lui, déterminer les raisons exactes de la disparition subite de l’huile de table, un phénomène demeuré jusque-là inexpliqué, selon lui.
A. B.

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